Analyse Chimique de minerais

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Une offre analytique variée répondant à votre besoin

Que vous soyez en recherche de rapidité, de proximité ou d’analyses certifiées, Mincape dispose d’un service complet en analyses chimiques appropriées à tous type d’assemblages de minéraux et d’éléments d’intérêt pour répondre à vos besoins (géologues: exploration, roches, ressources minérales; minérallurgistes et ingénieurs de l’environnement).

Nous proposons des analyses chimiques par :

Fluorescence des rayons X - (FRX)

L’analyse chimique par fluorescence X permet de quantifier la composition élémentaire des échantillons solides et liquides. 

 

Utilisation typique :

    •      – Analyse rapide pour les éléments majeurs et en trace (pourcentage massique) et en trace (ppm) (1ppm = 1 mg/kg = 1 gramme/tonne = 0,0001 % massique)
    •      – Détection des éléments allant du Be à l’Uranium 
    •      – Largement utilisée pour l’analyse en roche totale en géologie  

La technique consiste à bombarder l’échantillon avec des rayons X, ce qui provoque une excitation de ses atomes qui, lorsqu’ils retournent à leur état fondamentale, réémettent de l’énergie sous la forme de rayons X à énergie et longueur d’onde caractéristique de chaque élément présent ; c’est la fluorescence X, ou émission secondaire de rayons X. On mesure ensuite les rayons X émis par l’échantillon pour quantifier les concentrations massiques en éléments présents.

 

Il existe deux systèmes de fluorescence des rayons X dépendamment de la manière dont les rayons X sont détectés :

  •      – un système FRX à dispersion de longueur d’onde (WD-XRF : wavelength dispersive X-ray fluorescence spectrometry)
  •      – un système FRX à dispersion d’énergie (EDXRF : energy dispersive X-ray fluorescence spectrometry)

ICP-OES

l’ICP, abréviation de “plasma à couplage inductif”, est une technique analytique qui permet de mesurer la teneur des éléments chimiques présents dans un échantillon avec une très haute précision.

 

Utilisation typique :

    •      – Analyse des éléments chimiques majeurs (pourcentage massique) et en trace (ppm) (1ppm = 1 mg/kg = 1 gramme/tonne = 0,0001 % massique)
    •      – La précision de l’analyse  pour les éléments en trace est de l’ordre de quelques ppm

L’analyse par ICP consiste à ioniser l’échantillon, préalablement mis en solution par digestion acide, en l’injectant dans une torche à plasma d’argon (ou d’hélium) de 6000°K. Les atomes sont ainsi transformés en ions. Après l’ionisation, les électrons des atomes ionisés retournent à l’état fondamental, et émettent un photon (lumière) dont l’énergie ou longueur d’onde est caractéristique de l’élément. Ainsi, les longueurs d’onde des différents éléments présents dans l’échantillon sont séparées, identifiées et leurs intensités mesurées par un spectromètre. La concentration élémentaire est ensuite déterminée par comparaison à une calibration à l’aide d’étalon. Les seuls éléments qui ne peuvent être mesurés par l’ICP sont H, C, O, N et les halogènes.

 

Avant l’analyse par ICP, l’échantillon doit être pulvérisé puis mis en solution grâce à un acide fort ou à un mélanges d’acides forts (acide nitrique concentré (HNO3), brome liquide (Br2), acide fluorhydrique concentré (HF), d’acide chlorhydrique (HCl). Les sulfates sont déterminés par lixiviation de l’échantillon à l’acide chlorhydrique dilué à 10 % pour dissoudre les minéraux sulfatés.

Four à induction

Le  four à induction est une méthode d’analyse simple, rapide et très précise pour analyser les teneurs en soufre et en carbone totaux dans les minerais, roches, sols, huiles, ciments, caoutchouc, cendres, et tous autres matériaux solides.

 

Utilisation typique :

    •      – Dosage du S et C totaux  dans les minerais et les rejets miniers (vérifier si un rejet minier respecte les normes environnementales)
    •      – Dosage du S et C totaux  dans les sols  pour l’agriculture
    •      – Les concentrations analysées peuvent varier du ppm au pourcentage

L’analyse du soufre et du carbone totaux dans un four à induction consiste en une combustion de l’échantillon à une température qui peut atteindre 1550°C. On peoduit la combustion en ajoutant à l’échantillon des accélérateurs (fer, étain et tungstène) et un flux d’oxygène (O2), ce qui transforme le soufre de l’échantillon en dioxyde de soufre (SO2) et le carbone en dioxyde de carbone (CO2). On quantifie le C et le S par spectroscopie infrarouge en utilisant les propriétés d’absorbance des radiations infrarouges des gaz générés par la combustion. Chacun d’eux absorbe une longueur d’onde spécifique de la radiation infrarouge. Le taux d’absorption de la radiation dépend de la concentration de ces deux éléments dans le gaz généré par la combustion.